Il y a de cela très longtemps, une communauté d’Alnaïr s’est isolée du reste du monde. Pour s’assurer que personne ne vienne les perturber, les elfes de l’aube se sont aventurés au cœur du désert. Certaines légendes mentionnent que ce sont eux qui ont créé l’Oasis avec leurs pouvoirs, d’autres mythes relatent plutôt que c’est l’Oasis qui s’est révélée à eux afin de leur offrir refuge.

Les faits restent que l’Oasis a toujours été convoitée par les voyageurs du Shalrassar, dépeinte comme le joyau du désert, la ville des splendeurs avec la plus pure des eaux et les plus sucrés des fruits. Plusieurs se sont perdus sur la route qui mène à Tahel’Zad et les périls du trajet n’ont fait qu’amplifier les attraits de la destination.
La beauté est partie intégrante de ce havre, qui a développé des techniques artisanales et artistiques avancées afin d’atteindre des niveaux de sophistication inégalés. La perfection des Alnaïrs a toujours son empreinte, même si aujourd’hui ce peuple n’est plus le seul à habiter l’endroit.

Bien que le centre de l’Oasis soit indéniablement magnifique, il existe une toute autre réalité pour ses habitants moins fortunés. Des carrières et des mines entourant l’Oasis se sont développées afin de la fournir en matériaux. La pauvreté gouverne sans conteste sur tous les travailleurs qui passent leur vie à espérer pouvoir se payer l’apprentissage d’un métier et ainsi avoir accès aux riches sphères de cette société et à ses bienfaits.

Un dicton de Tahel’Zad dépeint bien cette mentalité : n’importe qui peut trouver un diamant brut dans le désert, mais seul un expert peut en extraire sa vraie valeur en le taillant.